| Technique Super8>Caméras Bauer |
Robustes et simples | | Ce seraient à mon avis les deux qualificatifs que je donnerai à ces caméras. Même les haut de gamme Bauer S715XL S609XL pour parler des sonores ou les A512 A508 dans les muettes étaient simples du moins côté utilisateur.
Robustes aussi : même les bas de gamme C4 à C8 C107 à C700 quoique sur un châssis plastique ( makrolon ). Les gammes au dessus CRoyal à A512 étaient construites sur une base makrolon mais le bloc mécanique et support d'optique étaient sur un châssis aluminium . | | | L'entrainement | | | La partie entraînement a été un de leurs points forts , un peu bruyantes mais avec un entraînement par pignons et obturateur métal il n'y avait pas de problèmes. L'apparition des premiers pignons en plastique permit la réduction du bruit des les années 1960 et la qualité des plastiques employés s'améliorant les dernières Bauer à pignon C700 ou S715XL 1°version étaient déjà moins bruyantes.. Les caméras sonores S407XL, S409XL, S3035XL , S709XL et S715XL 2° génération avaient un entraînement par courroie ( crantée sur les S700 ) les toutes dernières S400 et S609 étant particulièrement silencieuses. | | La partie griffe à déplacement rectiligne a peu posé de problèmes d'une stabilité remarquable et sans problèmes d'usure j'ai eu peu de griffes à changer. Sur les bas de gamme la griffe qui appuyait sur le film grâce à un ressort rentrait des qu'elle trouvait une perforation en remontant, et c'est ainsi qu'avançait le film lors de la descente de la griffe, il n'y avait donc aucun besoin de centrage ou de profondeur de pénétration à faire sauf casse du couloir ou de la griffe...quand je disais solides. La famille Royale et les S400/600/700 avaient des griffes plus complexes qui se rétractaient lors de la remontée de la griffe pour pénétrer dans les perforations et entraîner le film lors de la descente |
| | Mais la encore pas de nécessité de réglage tout cela était réalisé par un obturateur et une griffe en métal ...certains sont arrivés à casser la griffe!! je ne sais comment. Comme les Nizo 156 148 et les Nizo sonores elles ont assez rapidement été dotées d'un obturateur à grande ouverture, la famille XL ouvrait à 225°, par rapport aux autres (150°) cela a donné un gain en sensibilité ( bien sur au détriment de la stabilité ou du filé des images ) par l'augmentation du temps de pose passant ainsi de 1/40° à 1/29° | | La cellule | | La "cellule" ou le posemètre ...enfin ce qui régule la quantité de lumière sur la pellicule ..Simple et efficace imaginez un Y : dans la branche du haut à droite la CDS (résistance dont la valeur varie avec la lumière reçue) elle est éclairée chez Bauer par la lumière qui traverse l'optique et qui est réfléchie par l'obturateur pendant le moment ou l'obturateur est fermé. dans la branche de gauche une résistance variable , elle sert à régler une valeur étalon pour une quantité de lumière étalon reçue. Dans la branche du bas la bobine du posemètre quoi dire de plus? ah oui! les pales du posemètre qui se trouvent donc avant la CDS ferment le diaphragme et cachent la lumière lorsque la CDS reçoit trop de lumière et à l'inverse le diaphragme s'ouvre, éclairant plus la CDS lorsque la cellule estimera ne pas avoir assez de lumière : la régulation est donc faite et elle est pratiquement insensible aux baisses de tension de piles entre 6v et 4v.
Plus complexes les cellules électroniques ont des posemètres à double bobinage elles ont besoin de plus de courant mais elles sont largement moins sensibles aux chocs, à partir de la famille C104-C700 et CRoyalE-6-8-10. |
| La visée | | Chez Bauer la visée est réalisée grâce à un prisme coupé à 45° puis collé à un autre idem, la lumière en traversant ces deux prismes rencontre le plan coupé et une partie est donc envoyée vers la visée. Un miroir retourne l'image et on a donc ainsi une visée réflexe constante . Les pales du régulateur de lumière ( le diaphragme) se trouvent entre le prisme réflecteur et l'objectif de base | | |
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