Texte : Bienvenue dans le monde du Super 8 ! 1) En revenant du labo et sauf accords particuliers, chaque bobine de 15 mètres revient avec une amorce blanche. Pour ma part la première visualisation est systématiquement en visionneuse et c'est l'occasion de mettre bout à bout les différentes bobines dans l'ordre que j'ai noté dans mon "carnet de cinéma". J'en profite pour mettre une amorce plus longue sur la première bobine et une des amorces récupérées me sert sur la fin de film. Pourquoi une amorce plus longue ? Parce que certains projecteurs, comme les Heurtier ou plus généralement tous les projecteurs acceptant de grandes bobines, ont un chemin de film très long. Si l'amorce est trop courte on ne voit jamais le début des films ! 2) Dans la notice de chaque projecteur la forme de découpe préférée est précisée, beaucoup de projecteurs sont équipés d'un système de coupe spécifique. A défaut, une coupe droite plus deux petits biseaux sur les bords en étant certain de ne pas couper au niveau d'une perforation. 3) La colle permet une collure plus propre à la projection, notamment parce que le film est désépaissi. Le scotch est plus universel puisqu'il convient aussi bien aux films acétate que polyester. Avoir les deux systèmes est une bonne idée. Pour ma part j'ai une Agfa F8S entièrement automatique qui produit de bons résultats avec ses scotches et une bonne vieille Marguet BN8B bien pratique pour le 8mm. 4) On peut nettoyer un film à la projection, mais il est inutile et même dangereux de le faire trop souvent.
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