Texte : Haha. J'adore vos commentaires Philippe. Et merci pour votre soutien smarti. Nous ne sommes pas près de nous décourager, comme je l'ai dis avant, ce projet est fou mais nous y tenons énormément. Pour autant nous devons admettre que nous sommes dans une impasse, coincé entre la facilité du numérique et la force du super 8. Effectivement, la numérisation nous importe pour plusieurs raison, aussi désagréable que ce puisse être pour vous Philippe (j'en suis navré, pour autant cet amour du super 8 que vous affichez avec ardeur fait plaisir à lire), d'abord pour plus de facilité de diffusion, ensuite parce que vu la montagne qu'on va devoir gravir, nous préférons faire le montage en numérique (avec lequel nous sommes plus familier, et il est préférable d'avoir des familiarité avec le matériel si on veut éviter le plus de casse possible quand on se lance en débutant dans une affaire pareille). Mais on va devoir faire face à cet échec: nous allons finalement faire comme vous nous l'avez précédemment conseillé, c'est à dire mêler des plans en super 8 avec des plans en numérique. Nous avons pas un budget assez monstrueux pour tous les rushes nécessaire en super 8 pour plus de 2h de long-métrage, et cela résous les soucis plans-séquences. L'enjeu maintenant c'est de réfléchir au rôle des plans en super 8 dans tout ça, car aussi beau soit le super 8 ça ne suffi pas à justifier le changement de format à l'écran. Personnellement c'est un sacrifice, j'aurais vraiment souhaité ne faire qu'en super 8 même si cela impliquait une montagne de contraintes pour des amateurs comme nous. Merci d'avoir répondu à mes questions. Si vous avez d'autres conseils nous sommes toujours à l'écoute, de même que des critiques comme celles de Philippe (auquel nous prions d'excuser la manière dont nous secouons sa nostalgie). Peut-être aurons-nous d'autres questions plus tard. Si nous tenons au super 8 ce n'est pas que pour son apparence qui joue un rôle dans l'atmosphère que nous voulons rendre, mais c'est aussi l'engouement et la nostalgie qu'il suscite qui colle tellement à ce que nous recherchons dans notre projet. De plus, faire notre film sur pellicule, nous rajouter ce qui aujourd'hui, avec le numérique est une contrainte, était pour nous une manière d'affirmer notre sérieux et le coeur que nous souhaitons mettre à notre ouvrage. Ici le super 8 n'est donc qu'un outil, un support dont la numérisation sert d'alliage à nos autres supports. Aussi navrant que ça puisse être pour vous Philippe. A vrai dire, après tout ce que nous avons appris sur le super 8, il devient difficile de comprendre comment le numérique a pu prendre le dessus aujourd'hui, pour autant, on doit faire avec des moyens plutôt accessible.
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