Texte : GIC était bien connu dans le monde du 9,5mm et a également produit des caméras 16 et 8 mm. Pour la Kodak, c'est une "Brownie", et c'est bien aussi du 8 mm. Sauf rarrissime exception, lorsqu'on parle de 8 mm, on parle de Double-8. La pellicule est enroulée sur une bobine de 16mm et contient 7,5 mètres de film. Evidemment, si elle voit le jour, c'est cuit. En revanche, le film est tenu bien serré sur la bobine, c'était quand même conçu pour charger/décharger (et retourner) en lumière "atténuée". Développer le film ? Oui mais comment ? La chimie des Kodachrome (K14 = 14 opérations) est totalement hors de portée. Quant aux NB ou Ekta, le gros du problème est la cuve et le dispositif d'inversion. Autant inverser une 36 pose qui fait 1m50 de long ne m'a jamais posé de problème, autant inverser 7,5m de film en 16mm de large m'effraie un peu. Surtout qu'après il faut "splitter" le film, c'est-à-dire le couper en deux pour faire du 8mm en partant du 16...... J'ai un splitter......en objet décoratif..... Si on ne sait pas quel film est dans la caméra, c'est quasiment mission impossible d'en tirer quelque chose.... Cela étant, au moins la GIC devrait donner des résultats intéressants si c'est bien le modèle auquel je pense, à tourelle. L'idéal est de tourner un petit bout de film en NB avec du Fomapan par exemple. Alors que cela n'a pas toujours été vrai, il est de nos jours assez facile de filmer en Double-8. Ces caméras utilisaient des films "lumière du jour"...... en revanche pour les deux modèles cités, c'est du 100% manuel !
Powered by D-forum 1.11